Le témoignage de M. 21 ans, étudiant.
J’ai n’ai pas été élevé dans la foi car ma mère voulait que je choisisse la religion où je me sentirais le mieux. Pour elle la religion est vraiment une affaire personnelle. Néanmoins, comme j’ai été baptisé à la naissance et que mon grand-père maternel est très pieux, je me suis toujours identifié comme catholique. Mais, bon… Je n’avais aucune connaissance de base de la religion. Je ne connaissais rien, ce qui ne m’a pas empêché d’être sûr de l’existence de Dieu. J’ai vécu mon enfance dans les valeurs chrétiennes car elles constituaient un héritage familial, mais sans trop rentrer en profondeur dans la foi. D’ailleurs, je ne suis jamais allé à la Messe : j’ai assisté à première qu’à l’âge de 16-17 ans (avec mon grand-père).
C’est au lycée que j’ai commencé à me poser des questions sur Dieu. Je pense que mes premiers vrais questionnements sont venus de ce que j’avais des amis musulmans. Je les voyais fiers de revendiquer leurs foi. Ils savaient en quoi ils croyaient. Alors petit à petit, j’ai commencé à m’intéresser au catholicisme. Mais ce n’est que lors du confinement que j’ai vraiment rencontré Jésus-Christ. J’ai soudain eu l’envie de prier alors que je n’avais jamais ressenti ce besoin auparavant. Depuis ce jour, j’ai commencé à prier tous les soirs et à avoir réellement envie d’aller à l’église. Mais j’ai du prendre mon mal en patience car pendant le confinement les églises étaient fermées… Dès la fin du confinement, je me suis rattrapé et je suis allé à la messe tout seul. Je me suis senti si apaisé !
Je suis directement allé voir mon curé et je lui ai demandé quelles étaient les démarches pour demander la première communion et ma confirmation. Mon grand-père a été très content pour moi car je pense qu’il priait beaucoup pour que je vive cette rencontre personnelle avec le Christ. Il attendait avec patience que je goûte enfin à cet amour si intense ! Ma mère a été aussi très heureuse que je trouve ma voie et que je sois heureux. Mes amis ont été un peu étonnés, mais je n’ai eu que des réactions positives. Encore aujourd’hui, j’ai droit à des blagues sur ma foi, que ce soit ma famille ou mes amis, mais rien de méchant. Je comprends que ça surprenne de voir un proche changer petit à petit son mode de vie.
Se convertir c’est intégrer pleinement le Christ dans notre vie et tenter au maximum de propager son amour. C’est aussi savoir renoncer au monde afin de pouvoir vive pleinement cet amour. Moi, j’essaye d’être actif dans ma paroisse. Premièrement je suis devenu, en juin dernier, accompagnateur au catéchuménat de Suresnes : j’accompagne donc une catéchumène au baptême. J’ai également monté, avec deux amis, un groupe de jeunes catholiques dans ma paroisse. Nous sommes actuellement plus de 110 jeunes. Le but est de se réunir une fois par mois afin de discuter de thèmes précis tels que la miséricorde de Dieu, être jeune catholique etc. Et plus simplement, j’essaye de lire ma bible tous les jours, de prier tout au long de la journée et de parler de Jésus au maximum.
Jésus est mon sauveur et ma relation la plus sincère. Je me rends compte tous les jours que je ne suis jamais seul et qu’Il m’accompagne au quotidien. Jésus, c’est aussi ma force car Il me permet de me dépasser lorsque c’est plus compliqué. Il est désormais impossible pour moi d’imaginer une vie sans Lui. Alors je Lui dirais ce que je Lui dis tous les jours : merci de T’être sacrifié pour moi à la Croix et de m’accompagner dans ma vie. Sans oublier de lui rappeler à quel point je L’aime.